top of page
images-gratuites-libres-de-droits-sans-d
fotomelia-images-gratuites-7-1560x1560.j
bonhomme-blanc-3d-images-gratuites-et-li

Vivre mieux avec moins

Ce que nous considérons comme nous appartenant façonne notre identité. Le moi n’est pas limité au seul corps et à l’esprit mais englobe tout ce qui entoure une personne : sa famille, ses amis, ses vêtements, ses biens matériels.
 
Notre société de consommation a mis l’accent sur les biens matériels comme moyen d’accéder au bien-être. Il est donc important de se préoccuper de la bonne dose de ce qu’il faut ou non posséder pour alimenter notre satisfaction.
 
Tout garder, ne rien jeter frise parfois le pathologique (syllogomanie) qui traduit une anxiété ou un trouble obsessionnel-compulsif. C’est pour cette raison que les journées de grand nettoyage ou les déménagements sont souvent long, douloureux et sources d’interminables tergiversions. Se débarrasser d’objets associés à des souvenirs de notre passé est liée à une perte de versions antérieurs de soi-même.
 
Certaines personnes lors de sinistres se sont retrouvées face à une crise d’identité, pensant perdre ce qu’ils étaient, orphelins de mémoire : les biens que nous possédons bénéficient d’un traitement cognitif spécial. Ainsi un bien aurait plus de valeur une fois que nous le possédons.
 
Mais apprécier quelques objets apporte plus d’équilibre qu’en accumuler inutilement des quantités.
 
Les objets, comme certains souvenirs, sont des marqueurs d’identité. Ils nous aident à nous construire. Ils gardent un rôle important.  Une tendance à la réduction des possessions, à ce qui compte vraiment, permet de raconter et conserver une histoire de soi : moins d’accumulation mais une possession signifiante, avec la préoccupation de la qualité.
 
Les matérialistes lient leur bien être aux possessions. Mais cela révèle une attitude plus anxieuse, insatisfaite. Ils se construisent face à des critères externes. Lorsque la perception de soi et l’image idéale divergent fortement, les gens utilisent des objets de substitution pour en combler l’écart. Il faut donc se libérer d’une possession excessive pour redevenir authentique.
 
Certains signes montrent alors que le fait de se limiter à un nombre restreint de possessions rend les gens plus heureux. Le rangement et le tri sont donc un moyen de retrouver du sens.
 
Offrez-vous de belles expériences, de beaux moments qui vous apporterons plus de bien-être que d’acheter un objet, un bijou ou un vêtement de qualité. Les expériences façonnent notre identité plus en profondeur que ne le font les objets : elles nous rapprochent de ceux avec qui nous les avons partagées et leur souvenir se grave plus profondément dans notre mémoire.
 
Il serait donc bénéfique de consacrer plus de temps à ce que l’on vit et de prendre conscience que nous avons suffisamment d’objets nous entourant pour être heureux.
Christian RICHOMME
bottom of page